mercredi 17 août 2011

Damn'it, Kicé qu'a l'chat V : retour aux sources

Déterrage de blog pour la cinquième édition de Kicé Qu'a L'Chat. Deux concerts aujourd'hui et demain au Mondo Bizarro vous permettent pour 12€ d'assister à pas mal de concerts bien variés. Je reviens juste de la première soirée, où je n'ai pas fait long feu, la faute à un certain ennui et à mon manque de renseignements concernant les transports (j'habite à Villejean bordel).

Je n'y ai vu que 3 concerts de la pelletée qui était proposée ce soir, et ceux-ci (en fait surtout un) m'ont donné envie de tapoter sur mon clavier. Je tiens de suite à m'excuser pour la gueule de cet article, j'ai un peu bu.

J'ai eu la malchance d'assister pour commencer au show d'un groupe de je ne sais quelle provenance qui nous a assené un punk typé californien/australien bien moisi. Les fans de Blink 182 devaient être aux anges. Quelle soupe !

Le troisième groupe que j'ai vu était Captain Brackmard. Un duo parisien hip-Hop qui ne m'a pas du tout emballé. J'ai écouté trois morceaux avant de fuir en fait. Des mix de de standards Hip-Hop et Rock ont servi de support à un flow à base d'humour noir sur la pédophilie et la misogynie (le jour de tes 18 ans qui m'a fait rire, La meuf du mec de Versailles qui m'a pas fait rire).

Mais au milieu de ces trucs qui m'ont lourdé, une petite tuerie Digital Hardcore du nom de Myciaa. Originaire de Limoges, le duo est composé d'Eva (Chant, basse, clavier) et de Laurent (Programmation, Guitare, Chant) et a assené un pur déluge d'electro-punk avec un chant hurlé qui doit beaucoup à Atari Teenage Riot. Putain de tuerie, j'ai du mal à en dire plus à l'heure actuelle. Le public était très restreint (pour la soirée, pas spécialement pour le concert) et n'a pas démontré grande énergie, pour mon plus grand malheur. Ce son méritait une véritable explosion d'énergie, du pogo et des slams dans tous les sens. Les deux ont pourtant tout tenté, descendre de la scène avec leur mic, parcourir l'espace qui leur était accordé... Le public présent était bien mou et pitoyable. Je ne peux qu'être désolé pour Myciaa... Et Laurent, visiblement reconnaissant que quelques bonnes âmes veuillent témoigner un peu d'amour pour leur musique, m'a offert gracieusement leurs deux albums :

- Twice-Told Stories (2008)
- Is Every Devil Mine? (2011)

Je vous invite à vous pencher sur ce groupe et à acheter ces deux petits bijoux. Et surtout  à inviter Myciaa à jouer à Rennes et ailleurs. La scène Digit-Hardcore manque de représentants, et Myciaa est bien parti pour en être un beau, à condition que le public se bouge le cul !

Rennais, êtes-vous morts ?

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